Posted on

Le Bonheur au Travail – Utopie ou Possibilité ?

Le bonheur au travail, utopie ou possibilité ?

C’est un sujet à la fois intemporel et tendance, que ce soit dans les démarches QVCT ou dans le développement personnel. Nous aspirons tous à une vie pérenne et nous demandons finalement « comment être heureux au travail ». Selon une étude récente menée par Microsoft pour Opinion Ways en 2021, 72 % des Français déclarent d’ailleurs toujours « croire au bonheur en entreprise ». 

Qu’est-ce que le bonheur au juste ? Il existe probablement une multitude d’interprétations, selon les conditionnements, les expériences et les cultures.

Selon Wikipédia, “le bonheur est un état ressenti comme agréable, équilibré et durable par quiconque estime être parvenu à la satisfaction de ses aspirations et désirs et éprouve alors un sentiment de plénitude et de sérénité”. 

J’ai relu cette définition à plusieurs reprises. Elle me semble bien complexe. Comme coupée de la réalité du monde de l’entreprise, où l’agressivité et la colère est omniprésente. Selon le type de secteur, il est clair que pour la majorité des actifs, le bonheur au travail est très loin des préoccupations des équipes dirigeantes.  

Ce qui devrait nous interpeller davantage ? Ce sont les aspects de « qualité de vie et conditions de travail », appelés QVCT. 

Quelques exemples : se sentir en sécurité physique et relationnelle. Oser partager son point de vue même dans une situation sous tension, sans avoir peur des jugements que l’on pourra porter, est d’une grande valeur. Tout comme le fait de travailler à minima avec du matériel et des outils qui fonctionnent. 

Peut-être est-il nécessaire de réajuster notre relation au bonheur. En effet, il est nécessaire pour nous porter avec optimisme. Il apporte du sens à nos actions, cependant – trop est l’ennemi du bien. Trop de bonheur n’incite ni à sortir de sa zone de confort ni au dépassement de soi.

Quelle est votre expérience du bonheur en contexte professionnel ?

Posted on

Comment Faire de l’Aide un Tremplin

Dans un contexte critique tant au niveau économique, sanitaire et politique, nous réalisons que chacun d’entre nous peut, à son échelle, contribuer d’une manière ou d’une autre. Bien souvent, une petite action s’avère simple, à portée de main. Certains se sentent appelés à déployer des efforts incroyables pour aider.

La conscience collective s’en trouve alors rassurée ; l’aide et la solidarité brillent de nouveau dans nos sociétés tellement “individualistes”.

Qu’est-ce qui se cache réellement derrière l’aide, la solidarité et surtout, comment en faire un tremplin ? Dans cet article qui n’a pas vocation à faire écho aux mouvements politiques, j’ai eu envie d’explorer des aspects oubliés sur ce sujet.

Peut-être pourrions-nous démarrer avec ces questions.

Et si ce que nous percevons comme un réel service pouvait générer des tensions, des blocages pour l’autre ? Et si tout n’était pas si simple ?

Être confronté.e à une situation émergente d’aide, à première vue, est une banalité. Quel que soit le contexte, nous le vivons tous.

Prenons l’exemple d’un collègue qui hésite dans la conduite d’un projet. Son attitude est bloquante, il semble manquer de confiance. Le constat est clair : on tourne en rond. Dans un premier cas, si l’action nous paraît simple et que l’inertie nous agace, on se dit qu’on va faire l’action pour lui. Finalement, c’est un gain de temps pour tout le monde. Dans un cas qui demanderait de la réflexion, il est probable qu’on se mette machinalement à chercher des solutions pour la personne, en imaginant des solutions, anticipant des scénarios etc… Le tout sur des interprétations strictement personnelles.

À quel moment l’avons-nous questionné sur ses freins, ses blocages, voire rassuré sur ses capacités malgré le doute ? Et surtout : A-t-il formulé une demande claire qui nous invite à l’action ?

Ces points sont à vérifier sans conditions. Je nous encourage à regarder les choses différemment : aider n’est pas juste aider.

Les bénéfices de cette approche :

  • respecter la responsabilité de l’autre, et ainsi son intégrité,
  • encourager l’autonomie ; ce qui se passe individuellement impacte collectivement,
  • favoriser la confiance en soi, et ainsi l’estime de soi,
  • l’apprentissage par soi-même, beaucoup plus aidant,
  • rester en dehors des jeux psychologiques, dévastateurs.

Imaginons que, suite à votre aide, l’action ne se déroule pas comme prévu. Le projet de votre collègue est mis en danger. Votre implication sera probablement mise en première ligne d’accusation. Un conflit tellement “injuste”, dont les séquelles pourront varier selon l’intensité des émotions.

Peut-être que la nouvelle question pourrait être : en quoi mon action ou non action pourrait devenir un tremplin pour l’autre ?

Un “non” bienveillant a beaucoup plus à apporter qu’un “oui” mal inspecté.

Je vous souhaite une excellente semaine.

Photo : source inconnue via Pinterest

Posted on

À l’Origine de nos Souffrances

Ces derniers temps, j’ai de nouveau eu l’occasion de mesurer à quel point nous tenons les autres, le monde qui nous entoure pour responsables de notre mal-être. Nous serions donc victimes, comme pris au piège de ces jeux qui nous privent de notre responsabilité et nous font flirter avec l’énergie sombre du bitume.

Combien de fois nous sommes-nous sentis affaiblis ou agressés par notre entourage, que ce soit au travail ou à la maison ? Ces petites remarques blessantes, ces injonctions sournoises. Parfois infantilisantes. “Fais comme ci, attention à ça”. “Tu es trop ceci pour faire cela”. Ces phrases surviennent souvent au mauvais moment, comme si c’était fait exprès. Dans ces moments, on se sent fragile, instable.

Il n’existe pas de bouton où appuyer pour détruire ces messages là, et en même temps on ne peut pas attendre des gens qu’ils changent. En revanche, apprendre à ne plus prendre ces remarques personnellement, faire en sorte qu’elles glissent pour finalement porter son attention sur ce qui compte vraiment, c’est possible. C’est un entraînement. Notre tendance à nous extraire automatiquement de situations complexes se fait alors naturellement.

Peut-être que vous traversez une étape complexe, où plusieurs personnes peuvent être impliquées. Être responsable ne signifie pas être coupable. Il existe différents types de souffrances, c’est entendu. Je vous invite néanmoins à réfléchir sur cette citation de Jacques Salomé :

“J’ai fait un pas immense le jour où j’ai compris que j’étais seul à entretenir mes souffrances”.

Dans ce que vous vivez, quelle part de responsabilité avez-vous ? Qu’avez-vous à gagner en cédant à l’agressivité, la colère ou l’anxiété ?

Bonne semaine à tous.

  • — Collage par l’artiste Antonio Mora via Pinterest
Posted on

Le Nombre de nos Pensées Quotidiennes

Ceci n’est pas qu’un chiffre. Le saviez-vous ? Chaque jour, ce sont en moyenne 80.000 pensées qui nous traversent.

Si vous êtes entrepreneur, vous pourriez ajouter + 10.000 à ce chiffre ! Ces pensées sont faites de perceptions, d’images, de faits, de suppositions, d’envies, de décisions, de souvenirs, de projections et bien plus encore. Ce chiffre vous donne le vertige ? À moi aussi.

Et dans cette masse confuse, combien de ces pensées portent et soutiennent réellement nos actions ? Combien sont positives et constructives, envers nous-mêmes comme notre entourage ?

Être attentif à ses propres pensées est une discipline et bien plus que cela, un enjeu sociétal dont on ne parle que rarement.

Vous voulez changer des aspects de votre développement professionnel, mettre vos émotions au service de vos actions ? Dans ce cas, demandez-vous alors quel dialogue intérieur vous entretenez – et ce, bien avant de poser des actions concrètes. Et si vous le souhaitez, contactez-moi directement pour échanger sur votre situation. Le coaching professionnel peut vous aider dans votre objectif.