Régulièrement, je constate des interprétations erronées sur le coaching. En dépit du terme souvent malmené et jugé galvaudé, le coaching ne s’est jamais autant déployé en France et en Europe qu’aujourd’hui. Il représente une part importante de mon activité, et pourtant il ne se suffit pas à lui-même. Les axes conseil et formation forment, pour mes clients et moi-même, une symbiose gagnante.
Ce post a donc pour vocation de vous donner de la clarté, tant sur la définition même du coaching, le rôle du coach, sa valeur ajoutée, ainsi que sur les points de vigilance à avoir.
Qu’est ce que le Coaching ?
Ses origines remontent à l’Antiquité. Socrate avait reconnu l’intérêt du questionnement pour creuser un sujet et délier les problématiques. Il a d’ailleurs dit “Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses.”
Pour reprendre la définition partagée par mon établissement de formation Serenity Coach Institut :
“Le coaching est l’art d’accompagner une personne ou une entité dans l’atteinte de ses objectifs, ses projets ou ses challenges, qu’ils soient personnels ou professionnels”.
En clair, le coaching est un processus d’accompagnement d’un point A – actuel et non satisfaisant – vers un point B – état souhaité. Le coaching est nécessairement lié à la notion de sens et de destination. On se trouve à quelque part à une croisée des chemins.
Cependant, en 2022, le coaching dit “de performance” ne suffit plus à répondre aux enjeux et aux attentes des clients concernés. La nécessaire évolution des consciences, le profond désir de changement et le sentiment de plénitude d’une vie réussie et engagée sont des axes stratégiques aux demandes.
Quel est le rôle du Coach ?
Le coach est tourné vers la résolution de problème, le “comment”. Il entraîne à faire mieux, différemment, et amène la personne a s’emparer de l’identité qu’elle souhaite incarner puisque le changement souhaité induit de nouveaux réflexes et compétences. Selon Timothy Gallwey, éminent coach sportif des années 60/70, “il aide à lever et contrôler les obstacles intérieurs qui empêchent d’atteindre son niveau optimum de performance. Il permet d’exprimer le potentiel naturel d’une personne sans avoir besoin d’un apport massif de l’extérieur”.
Les casquettes du coach sont nombreuses : révélateur, clarificateur, cadreur, explorateur, formateur, provocateur, confident, facilitateur, challenger…
En identifiant les blocages et les freins souvent inconscients de la personne, il accompagne vers la mise en place d’actions concrètes.
Quelle est la valeur ajoutée du Coaching pour les professionnels ?
Autrement dit, en quoi peut-il aider. Il existe différents types :
- le life coaching pour l’épanouissement individuel des particuliers,
- le coaching individuel pour les professionnels,
- le coaching d’équipe et le coaching d’organisation.
Le coaching professionnel s’adresse à celles et ceux qui souhaitent progresser dans leur carrière, notamment au travers de leurs compétences douces – aussi dites “soft skills“. Si nous avons beaucoup de réponses en nous-même, nos filtres et autres représentations mentales nous empêchent d’accéder à d’autres voies neuronales. Des études le montrent, l’être humain n’utiliserait que 6 à 7 % de ses capacités mentales. Autant dire que nous sommes tous sujets à des optimisations de potentiel…
L’atout majeur du coaching est la prise de recul dans un espace ressource, où on progresse pas à pas vers son objectif. On ne progresse plus seul mais bien aux côtés d’un coach qui, fort de son expérience et de ses compétences, saura guider son client et le faire avancer plus rapidement vers ses objectifs. Le coaching pur vise davantage à faire émerger les solutions en soi, plutôt que de conseiller. Cependant il arrive que les clients attendent des réponses concrètes à leurs questions, et selon la typologie du coach, cela peut être accepté ou non.
Un conseil : n’attendez pas de vous trouver en position d’inconfort extrême pour vous faire accompagner. Bien au contraire, le coaching de nouvelle génération s’inscrit dans une dimension durable qui permet de progresser en conscience, à son rythme et de manière préventive. Il s’avère également très pertinent pour toutes les thématiques stratégiques qui nécessitent de la réflexion.
Les points de vigilance
Depuis la crise du Covid-19, nombre sont ceux qui se sont autoproclamés ‘coach’. Rappelons-le, cette profession est à ce jour non réglementée, ce qui signifie qu’un diplôme, une certification ou une qualification n’est pas obligatoire pour exercer. Les mesures se mettent en place progressivement, mais vous l’aurez compris, le contexte de mal-être social ouvre la voie à des abus de confiance.
N’hésitez pas à consulter des annuaires référents comme par exemple l’EMCC (European Mentoring and Coaching Council, Conseil Européen du Coaching, du Mentorat et de la Supervision) qui regroupe des profils majoritairement certifiés. Ensuite, osez questionner le coach sur sa(es) formation(s), son expérience, des cas clients manifestes ainsi que ses règles de déontologie. Un bon coach pour sa part prendra le temps de vous questionner sur vos objectifs et d’analyser votre demande.
Quel que soit votre choix, gardez en tête que le résultat dépend en grande partie de vous.
L’un des postulats de base du coaching ? “Nous sommes les premiers responsable de notre vie et de ce qui nous arrive”.
Le coaching est ouvert à tous, mais il s’adresse particulièrement à ceux qui font le choix d’investir en eux, qui croient en leur potentiel. Et qui savent qu’ils ne savent pas.
Et vous, quelle est votre expérience avec cette discipline ?